CHOISIR SA NARRATION

CHOISIR LE TYPE DE NARRATION

Un roman, c’est avant tout une histoire que l’on raconte.

Aussi, pour nous permettre de choisir le type de narration que l’on préfère il en existe plusieurs :

         Écrire à la 3^e personne, plusieurs possibilités :

La narration d’un point de vue externe :

• Le narrateur n’apparaît pas dans l’histoire. Il en parle, il la raconte en tant que témoin et spectateur. Il ne décrit que ce qu’il voit.
• De cette façon, le lecteur n’a pas accès profondément aux pensées, aux émotions, aux sentiments vécus par le narrateur ou les personnages.

La narration d’un point de vue interne :

• Un personnage, souvent secondaire, impliqué dans l’histoire donne son point de vue en la racontant.
• Cette utilisation contraint le narrateur de se servir uniquement de la vision d’un seul personnage, cela peut être une limite parfois.

La narration d’un point de vue omniscient :

• Le narrateur connaît tout sur ses personnages. Ils n’ont aucun secret pour lui et ne peuvent rien lui cacher ! Il a un accès direct et sans limites à leurs émotions, leurs pensées mêmes les plus intimes, leurs sentiments, les évènements passés ou à venir.
• Le narrateur peut repositionner une situation, en expliquer des détails sans que cela soit dans un dialogue. C’est lui le chef d’orchestre ! Il a toutes les libertés sur son texte.

Personnellement, c’est ainsi que j’aime écrire, mais aussi lire des romans.

            Écrire à la 1^re personne :

 Le narrateur est un personnage dans l’histoire. Le « je » est employé pour raconter le récit.

• Cela implique de bien maîtriser et connaître les pensées et les émotions et d’être au plus proche du personnage qui parle.
• L’utilisation du « je » permet une implication plus importante de lecteur.

Personnellement, je n’adhère absolument pas à ce choix. Du moment que je ne raconte pas une histoire inspirée de ma vie, je ne vois pas l’intérêt d’opter pour ce type de narration.

 En tant que lectrice, je n’ai jamais réussi à accrocher à des livres écrits avec le « je ». Pourtant, de nombreux romans rencontrent un magnifique succès. Peut-être n’ai-je pas découvert les bons ?